ePrivacy and GPDR Cookie Consent by Cookie Consent SPA de Strasbourg - En avoir + sur la maltraitance

La maltraitance animale en grands mots

On retrouve de nombreux articles à ce sujet. Tout comme l’abandon, elle reste très fréquente. Mais à l’inverse de l’abandon, il est plus compliqué de réagir face à la maltraitance.


Les différents types de maltraitance.

Il y a des maltraitances que l’on peut voir plus facilement comme les coups et blessures, attention ! Une petite tape sur le postérieur quand l’animal fait une bêtise et qu’il n’écoute pas n’est pas une maltraitance. Cela peut choquer en public mais ça n’en fait pas partie.

Il y a aussi les maltraitances comme la privation de nourriture et d’eau qui sont un peu plus difficiles à déceler. Généralement, les moyens pratiques pour déceler ceux-ci, sont de connaître l’animal ou le voir souvent. A ces moments, on peut voir l’évolution négative de l’animal.

Dans le même contexte, les auteurs peuvent également laisser l’animal constamment dehors par tous les temps, voire même l’attacher dehors tout le temps (sans vivres à proximité). L’animal peut être attaché s’il est fugueur par exemple, mais il doit pouvoir avoir des vivres à proximité et ne pas l’être tout le temps. Là encore, cela peut être décelé par un voisin, ou quelqu’un qui emprunte la route où l’animal vit et qui y fait attention, bien sûr.

Attention ! « laisser l’animal constamment dehors par tous les temps» il peut y avoir des animaux qui sont habitués de base à tout le temps être dehors, ou d’autres qui ont des problèmes (comme une forte incontinence urinaire par exemple). Essayez de regarder pour voir s’il a un coin avec vivres, un pour se mettre à l’abri (ombre, vent, pluie...). Si tout cela est présent, pas d’inquiétudes.


Et si la maltraitance SERAIT sous nos yeux ?

Il est parfois difficile de pouvoir apercevoir tous les éléments cités ci-dessus. Si on n’est pas sûr mais qu’on la soupçonne, il faudrait interpeller la mairie pour qu’ils puissent jeter un œil à tout cela, les associations ne se déplacent que s’il y a des preuves concrètes de maltraitance. Vous pouvez également aller demander au vétérinaire le plus proche si vous ne vous sentez pas directement apte à contacter la mairie, ou s’ils ne répondent pas. Si le vétérinaire connaît l’animal, il pourra (s’il le souhaite) vous apportez des informations à propos de celui-ci (comme par exemple, si vous voyez que l’animal est tout le temps dehors, le vétérinaire peut être au courant de ceci car l’animal a de l’incontinence urinaire sévère).
A noter que le vétérinaire vous enverra toujours vers la mairie. [Source directe d’une clinique vétérinaire].

Si vous faites face à un abandon, vous devez prévenir la mairie, le vétérinaire et un refuge/association pour que l’animal soit entièrement pris en charge dans les meilleurs délais et les meilleures conditions possibles.

Il y a aussi les sites/pages Facebook comme « PetAlert » ou directement des feuilles accrochées dans la rue ou chez le vétérinaire lors d’une fugue d’animal, cela peut être intéressant d’y faire un tour une fois que l’animal est en sécurité


Et si la maltraitance EST sous nos yeux ?

Il y a énormément de vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, mais rares sont les personnes qui interviennent. On ne peut pas forcément tout retrouver avec une simple vidéo, il est donc difficile de faire suivre quelque chose pénalement. Cependant, cela peut être très grave. D’ailleurs, c’est aussi considéré comme une non assistance à personne en danger même si c’est un animal.

Dans des situations directes (coups, abandon, privation de vivres source sûre), il faut prévenir les autorités. Si la scène se déroule en terrain privé, il ne faut jamais y pénétrer. De plus, si vous usez de violences ou d’autres choses dégradantes envers vous, ce sera également beaucoup plus difficile de faire quelques choses pénalement.

Beaucoup de personnes contactent directement la SPA ou les associations mais la plupart ne se déplacent pas tant qu’il n’y a pas preuve concrète.

Si vous avez des preuves concrètes, vous avez plusieurs possibilités :
  • Vous pouvez déposer directement plainte en rédigeant une attestation de tous les faits, soit sur le site de la SPA dans la rubrique “signalement maltraitance”, soit aux associations, soit directement au poste de police.
  • Vous pouvez également écrire par lettre recommandée au procureur de la république du tribunal de grande instance si l’auteur de la maltraitance résiste auprès des forces de l’ordre. Il faudra écrire au procureur du territoire où s’est passée la scène.

Attention ! Les forces de l’ordre et associations ne peuvent pas retirer l’animal du foyer, il faut obligatoirement un mandat. Il n’est donc pas la peine de leur mettre une pression sur ceci.



Que faire en tant que témoin potentiel ?

Dans le meilleur des cas, il ne faudrait pas avoir peur d’agir. Si vous ne vous sentez pas d’aller directement au front, il faut toujours prendre des vidéos, photos pour avoir une preuve à l’appui. Mais il faut absolument que quelqu’un réagisse ! Essayez de faire signe à d’autres passants. Si quelqu’un agit et rencontre des difficultés face à l’auteur de la maltraitance, allez-y, vous ne serez pas seul(e) devant cet individu. Essayez cependant de continuer de filmer, prendre des photos ou enregistrer la conversation.


N’hésitez surtout pas à contacter ces numéros : 17 ou 112


Tout le monde a peur et stresse dans les situations où on doit se confronter à quelqu’un. Mais il y a ce qu’on peut appeler un “effet de foule”, c’est-à-dire : plus il y a de personnes qui réagissent, plus certains auront le courage de venir prêter main forte.

Agir peut sauver des vies, que ce soit pour les humains ou pour les animaux. Même si vous pensez que la victime n’est pas “en si mauvais état”, qui vous dit que l’auteur ne recommencera pas, et cette fois-ci beaucoup plus violemment ?


Soyez vigilants ! Il arrive souvent via des pages Facebook (et sûrement d’autres réseaux sociaux), que des personnes fassent des appels à témoins que ce soit pour des disparitions, ou même des maltraitances/décès pour retrouver les coupables.



Merci à CATALA Charlotte, Bénévole, pour la rédaction de cet article.